Le secteur de la santé est aujourd’hui engagé dans cette transition numérique, et la crise de la Covid-19 y a largement contribué avec notamment l’accélération de la digitalisation de la relation entre le patient et le médecin, et par exemple la montée en puissance des téléconsultations. « D’autres volets sont concernés, comme le gain de temps administratif pour les professionnels de santé, ajoute Jean-Marie Dunand, directeur d’activité Santé chez Tessi. L’enjeu est aussi celui d’une meilleure efficience de notre système de santé. C’est avec cette ambition que Tessi a conçu une gamme d’offres de services dédiées aux acteurs du secteur que sont les hôpitaux, les laboratoires de biologie ou pharmaceutiques, les agences santé de l’État, les éditeurs de logiciels métier, etc. »

Favoriser la fluidité du parcours du patient

Plusieurs axes sont privilégiés dans cette gamme d’offres : le premier est la digitalisation du parcours du patient, depuis la préadmission jusqu’au télésuivi à distance après le retour à domicile. « Au-delà de la simplification de ce parcours et d’une plus grande fluidité, cette évolution a aussi l’avantage d’intégrer de nouveaux sujets, comme le consentement des patients, jusqu’à présent peu pris en compte dans les démarches d’amélioration du processus, précise Emmanuel Michaud, directeur de l’offre Santé de Tessi. Les solutions de parcours, adossées aux téléservices nationaux (INSi, RPPS, ROC…), sont aussi très importantes pour les établissements, afin de développer une relation personnalisée avec le patient et de mettre en valeur localement son offre de soins. »

Le deuxième axe concerne le traitement et la valorisation des données de santé. Un enjeu majeur quand on prend conscience de la multitude de documents – comptes rendus médicaux, d’IRM ou de scanner, résultats d’analyses biologiques, etc. Leur dématérialisation est essentielle pour sécuriser à la fois les données et les échanges de données, entre le patient et son médecin ou entre les professionnels de santé. En tant qu’hébergeur certifié des données de santé, Tessi est en mesure de les stocker, de garantir leur confidentialité ainsi que la sécurisation de leur partage. « Nos algorithmes d’extraction de données des documents papier numérisés permettent aussi au médecin de disposer d’une information médicale fiable et agrégée avec les documents nativement numériques. »

Le digital, une opportunité pour se recentrer sur le cœur de métier


Les attentes portent aussi sur l’optimisation du fonctionnement des établissements de santé, avec ou sans recours au digital. « L’hôpital cherche à se focaliser sur son cœur de métier, le soin, en confiant ses activités supports à des acteurs de confiance, illustre Jean-Marie Dunand. Par exemple, en externalisant la gestion des rendez-vous, la réception des appels téléphoniques… Nous avons à cœur de maintenir une approche inclusive, en permettant à chaque citoyen d’être soigné aussi efficacement quel que soit son niveau d’utilisation des outils digitaux. »

Si les solutions digitales se révèlent de plus en plus indispensables, en complément ou non d’une intervention humaine, des défis restent à lever pour favoriser leur adoption. Le premier est d’ordre économique. « Il faut pouvoir, en tant qu’établissement, dégager des budgets pour financer ces nouveaux investissements, rappelle Emmanuel Michaud. Un autre enjeu concerne la formation digitale des professionnels de santé, indispensable pour choisir et maîtriser les outils. Le Ségur du numérique en santé comprend d’ailleurs un volet dédié à ce sujet crucial. »

Normalisation des données et interopérabilité des outils


La transformation digitale du secteur offre désormais la possibilité de décloisonner les pratiques et les acteurs. Opérationnel depuis février 2022, « Mon espace santé » va y contribuer. « Dans cet espace qui lui est attribué dès la naissance, chaque citoyen dispose de l’ensemble de son historique de santé, indique Jean-Marie Dunand. Les professionnels de santé autorisés à y accéder vont pouvoir en tirer parti pour définir le meilleur traitement, en fonction des caractéristiques de l’individu ou de sa maladie. Le digital contribue ainsi à la médecine personnalisée. » Ce qui implique aussi que différents acteurs soient en mesure d’échanger les données en ayant le même niveau d’interprétation et de compréhension, quel que soit le logiciel métier, quel que soit le professionnel qui a réalisé les examens. « La normalisation des données et l’interopérabilité des outils sont donc essentiels, dans le strict respect de la sécurité et de la confidentialité », ajoute Emmanuel Michaud.

Du traitement des données à leur exploitation optimale


L’étape suivante ? Aboutir à une véritable valorisation des données. « Le digital porte en lui le potentiel pour contribuer à mieux soigner et à optimiser les parcours de soin, notamment grâce aux progrès de l’intelligence artificielle. De multiples initiatives, comme le Health Data Hub, visent à constituer des banques de données exhaustives, en les qualifiant le mieux possible. Ce domaine reste encore largement à développer et Tessi s’en donne les moyens. »

Les ambitions de « Ma Santé 2022 », en tant que cadre de la réforme du système de santé, peuvent laisser espérer d’aboutir à cette valorisation optimisée, au bénéfice des professionnels comme de leurs patients.


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