Miser sur l’immédiateté et la sécurité

Alors que les actes digitalisés sont monnaie courante, il devient nécessaire d’optimiser l’étape de « vérification documentaire » de son parcours client. Un passage obligé qui, s’il n’est pas automatisé, s’avère long et fastidieux aussi bien pour l’entreprise que pour ses clients en attente d’une réponse. « La solution proposée par MiTrust permet aux utilisateurs de filtrer et de partager des données personnelles directement depuis des sources de données régulées – banques, opérateurs télécoms – fournisseurs d’énergie, services étatiques – vers des sites en ligne. Le processus est simple : deux clics suffisent à l’utilisateur pour sélectionner son fournisseur de données et donner son consentement au partage », résume Martin Colomb, Co-fondateur et CMO de MiTrust.

Grâce à ce procédé, le client du service en ligne s’évite notamment le scan, la photographie, ou le téléchargement de documents, leur archivage ainsi que les multiples envois et échecs de réception des pièces justificatives requises. Mais ce gain de fluidité est loin d’être le seul avantage de cette pratique. « La donnée reçue par l’organisation – telle que l’identité, l’adresse postale, le revenu fiscal du client, etc. – est directement extraite d’une base fiable sélectionnée. À ce titre, et cette donnée n’étant pas altérable durant son partage par MiTrust, elle est réputée fiable et acceptable en l’état immédiatement par nos clients. Cela offre aux utilisateurs une réponse instantanée au service demandé », explique Martin Colomb.

De vastes cas d’application

Les secteurs de la banque et de l’assurance, soumis à des obligations strictes en matière de KYC (« Know Your Customer »), sont à l’évidence les premiers intéressés par ces solutions d’automatisation. Néanmoins, d’autres domaines d’activité profitent également de la fiabilité et de la rapidité octroyées par la solution, comme les jeux et paris en ligne, soumis à de fortes contraintes réglementaires et qui dépendent d’un nombre d’inscrits fluctuant selon la saisonnalité des événements. Dans l’immobilier, l’emploi de la technologie de MiTrust permet par exemple de réduire significativement les délais et l’effort utilisateur lors de la souscription d’une garantie des loyers impayés ou de la constitution d’un dossier locataire.

« Quel que soit le cas d’usage, notre process s’articule en deux temps : nous demandons à l’utilisateur final s’il accepte que MiTrust récupère telle ou telle donnée, et ensuite s’il accepte de la transmettre à l’entreprise concernée. Cette dernière reçoit avant tout les bonnes données nécessaires et souhaitées, et potentiellement un document justificatif en supplément », détaille le cofondateur de MiTrust. Dans le cas où l’utilisateur ne donne pas son consentement, la vérification documentaire sera réalisée selon une méthode plus « classique », ou le service ne sera pas délivré.

Tessi x MiTrust : un objectif commun de minimisation des actions et du volume de données

Pour Martin Colomb, MiTrust et Tessi ont donc une réelle complémentarité technologique : « Notre technologie peut se connecter aux interfaces et aux flux de back end de Tessi de manière à ce que ses clients puissent bénéficier d’un partage de données d’une base à une autre, sans complication technique. Tessi joue ici un rôle de chef d’orchestre. » Par ailleurs, pour MiTrust, l’enjeu est de permettre aux clients de Tessi de mettre en œuvre une véritable frugalité numérique : ne récupérer que les données nécessaires pour rendre un service donné, en accord avec le principe de minimisation des données personnelles du RGPD. Elle peut se concrétiser à l’extrême en une simple réponse – OK / Not OK – si celle-ci est suffisante pour répondre à un besoin métier. Cette minimisation se traduit aussi à travers les actions : « Nous avons par exemple développé une fonctionnalité permettant de rejouer les transactions de manière automatisée. Si une donnée doit être recueillie tous les six mois, par exemple, la synchronisation d’une base source vers une base cible s’effectue de manière répétée mais ne nécessite qu’un seul consentement », note le CMO.

Cette procédure de vérification documentaire est par ailleurs réalisée dans le respect des normes réglementaires nationales et européennes : la solution MiTrust met en œuvre des principes clés du RGPD, à savoir le recueil du consentement de l’utilisateur, son droit d’accès à ses données, et le droit à l’exercice de leur portabilité.

 « Au final, grâce à cette complémentarité, les clients de Tessi pourraient profiter d’une expérience utilisateur et d’un taux de conversion optimisés, tout en améliorant leur KYC et en réduisant leurs coûts de traitement », conclut Martin Colomb.


Vous constatez toujours des fraudes dans vos processus ?